Dessins en Mouvement au Cinéma Racine Odéon : dessins animés dans le cadre de I Still Believe In Miracles / Dessins Sans Papier (dans le cadre du projet du MAM au Couvent des Cordeliers)

Publié le par LA PLUPart DU TEMPS

Dessins en mouvement au Cinéma Racine Odéon, 6 rue de l'Ecole de Médecine, Paris 6ème, à 11h. Entrée : 7 €. Séance de projections de dessins animés, dans le cadre de I still believe in miracles / Dessins sans papier, exposition présentée jusqu'au 7 mai 2005 au Couvent des Cordeliers, 15 rue de l'Ecole de Médecine, Paris 6ème, sur un projet de l’ARC / Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris hors-les-murs.

 

Présentation de la séance :

"Les films sélectionnés relèvent exclusivement du dessin animé, sous-ensemble de ce que l’on appelle cinéma d’animation. Bien qu’il s’agisse principalement de films au trait, on peut constater des différences. Certains dessins se contentent d’évoquer la forme, d’autres cherchent à la délimiter avec précision, ou à la modeler, ou encore à la remplir de couleurs. Si on épaissit progressivement le trait d’un dessin, cela devient de la peinture ! Une boutade pour signaler que les frontières entre l’un et l’autre ne sont pas claires ; pas de critères rigoureux en conséquence pour le choix.

Ce programme, florilège de films appréciés pour des raisons différentes, ne prétend à aucune exhaustivité. C’est un ensemble bariolé, pluriel, hétéroclite, qui propose des univers et des sensibilités diverses. Il présente une variété de «dessins animés» (terme souvent accaparé par les standards industriels) peu connus car peu diffusés, et n’ambitionne qu’à démontrer leur diversité et leur potentiel."

 

Au programme :

- Le garçon qui a vu l’iceberg de Paul Driessen, 2000, Canada, 8’49. Un garçon, lassé du quotidien, s’invente une vie d’aventures diaboliques et, dans ses rêves éveillés, se mesure au monde des monstres et des malfrats.

- Néantderthal de Jean Christophe Villard, 1983, France, 6’10. Sous l’action conjuguée du temps et du hasard, la nature reprend ses droits et l’homme conscient de sa précarité, profite une dernière fois de l’instant. Néantderthal est le retour aux sources.

- La danse des asperges sarrasines de Christophe Leborgne, 2001, France, 4’30. Il ne paye pas de mine Robert avec son costume de prisonnier. Mais attention, Robert sait aussi être un prince. Et d’ailleurs qui oserait comme lui affronter la horde des asperges sarrasines.

- Le moine et le poisson de Michael Dudok De Wit, 1994, Hollande / Royaume-Uni, 6’30. Un moine découvre un poisson dans un réservoir d’eau près d’un monastère. Il essaie de l’attraper en utilisant toutes sortes de moyens. Au fur et à mesure, la poursuite devient de plus en plus symbolique.

- Journal de Sebastien Laudenbach, 1998, France, 12’. D’octobre 96 à mars 97, le journal intime de l’auteur rythme les séquences au jour le jour, selon les événements, les sensations, les souvenirs, les humeurs...

- La nature a horreur du vide de Gabrielle Cariolle, 2004, France, 6’30. Aux premiers jours de juin, une attente palpable. J’observe, je ressens, j’écris.

- Un jour de Marie Paccou, 1997, France, 4’20. Un jour, un homme est entré dans mon ventre... Aussi, ce fut un choc quand il partit.

- Vision de Kilian Dellers, 1996, Suisse, 6’. Formes abstraites des images noires qui deviennent de plus en plus blanches.

- Alice de Nicolas Bellanger, 1995, France, 3’. Alice est une comptine musicale réalisée à partir de voix et de propos d’enfants, illustrée par des dessins d’enfants de 5 ans.

- Deux personnages de Ira Vicari, 2002, France, 3’10. Deux personnages veulent, ne veulent pas, se rencontrer.

- Yankale de Gil Alkabetz, 1995, Israël / Allemagne, 9’09. La vie de Jakob L (Yankale), fonctionnaire modeste, qui un jour n’arrive pas à se rendre à son travail. Nous finissons par en savoir plus à son sujet, sa vie, son enfance, et son rapport avec une mère tyrannique.

- Intolerance de Phil Mulloy, 2000, Royaume-Uni, 11’. Quand l’objection est ancrée profondément dans le monde extérieur, les conséquences deviennent catastrophiques...

- Ring of fire de Andreas Hykade, 2000, Allemagne, 14’50. Deux jeunes cow-boys passent des jours tranquilles à l’ombre d’un rocher. La nuit venue, ils prennent le chemin des bordels rencontrant des personnages dangereux et fascinants...

Publié dans PROJECTIONS

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J'ai vu Ring of fire d'Andreas Hykade. je recommande chaudement.
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