Rétrospective de Michel Parys à la Galerie Isabelle Gounod : peintures de 1994 à 2005 pour géométries dans l'espace

Publié le par LA PLUPart DU TEMPS

Peintures de 1994 à 2005 de Michel Parys: vernissage en entrée libre de 16h à 19h à la Galerie Isabelle Gounod, 4 rue Fessart, Boulogne-Billancourt. L'exposition est ensuite visible jusqu'au 29 octobre, du mardi au vendredi de midi à 19h, et les samedis de 11h à 19h. Pour tout renseignement, contactez Isabelle Gounod par e-mail ici.

Présentation de l'exposition par la galerie:

"Michel Parys a le goût de la légèreté et c’est avec discrétion qu’il s’est approprié l’espace de la toile, de l’atelier, à la reconquête d’un espace où trace et lumière, noir et blanc, présence et absence se cherchent. Sa peinture récente fait suite à de nombreuses expérimentations intermédiaires entre peinture et structures-objets dans l’espace, qui matérialisaient l’organisation de l’espace et du sens.

Dès 1990, Michel Parys travaille sur la géométrie dans l’espace: lignes horizontales, verticales, formes géométriques, carrées ou rectangulaires peintes en bandes plus ou moins larges (terre d’ocre, sienne, vert Véronèse), recouvrent en partie la toile écrue.

Les formats sont aujourd’hui plus grands et le geste du peintre s’est déployé. La ligne trouve son rythme, griffe, tresse, brosse la toile blanche, parfois écrue - les brosses ont remplacé les spatules - et la couleur s’est raréfiée. Le trait est noir, gris, un ocre brun ou un rouge de cadmium pur et délavé, un bleu d’outremer ou un bleu de prusse suffisent pour que la trace du passage de l’artiste s’impose dans la lumière de la surface laiteuse, parfois aveuglante de la toile. "Noir et blanc. Noir sur la toile vierge, gris imprégnant la toile de coton; voile de blanc" (Michel Parys).

Sous des apparences de légèreté, délicatesse, fluidité, et même d’évidente simplicité, Michel Parys inscrit sa trace avec fermeté "là où la peinture se pose, se re-pose" (Michel Parys)."

Extrait de La géométrie poétique de Michel Parys par Marie-José Minassian (1993):

"Tandis qu’hier les assemblages de papier de Michel Parys s’écartaient du mur nous proposant de voir transparence et légèreté, la toile d’aujourd’hui recueille, sur la simplicité d’un enduit qui respecte son tissage et sa teinte d’origine, la combinatoire raffinée de formes pareillement légères et transparentes. Comme hier les baguettes de bois soutenaient la tarlatane ou les papiers de soie peints en une complexe et fragile configuration, des cernes soutiennent sur la toile ces formes qui fusionnent parfois l’une et l’autre, en un arrangement mouvant, mais nécessaire."

Publié dans EXPOS PEINTURE

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