Films de Lee Show-Chun à la Maison du Geste et de l'Image

Publié le par LA PLUPart DU TEMPS

Après la soirée transversale Edith District du 14 janvier, le collectif M.U invite Lee Show-Chun ce soir à 20h à la Maison du Geste et de l'Image, 42 rue St-Denis, Paris 1, en entrée libre.

Communiqué de presse :

"Née à Taiwan, elle est réalisatrice et chercheuse en anthropologie à l’EHESS. Elle présente ce soir deux films récents : Les intempéries, tourné en 2003, et Ma vie est mon vidéoclip préféré, qu’elle vient d’achever cet automne. Situé à la frontière entre fiction et documentaire, son travail aborde les notions de culture, d’identité et de déracinement notamment à travers une étude approfondie de la situation des sans-papiers chinois à Paris. Elle a collaboré avec les cinéastes TSAI Ming-Liang et HOU Hsiao-Hsien sur lequel elle vient avec Harold Manning de cosigner le documentaire Métro Lumière, HHH à la rencontre de Yasujiro Ozu (sorti cet hiver). Lee Show-Chun est membre du collectif Edith et prendra part à ses prochaines actions à la Goutte d’Or."

Oeuvres présentées :

Les intempéries (2003, 25 min)

Projet élaboré autour du cannibalisme. Cette "dévoration" est un acte social, un acte symbolique, pour maintenir un lien avec la mort, ou avec l’ennemi qu’on dévore — de toute façon, comme on sait, celui qu’on mange est toujours quelqu’un de valeur, on ne mange pas n’importe qui, et c’est toujours une marque de respect que de le dévorer. Il devient sacré par là même. Le film a été tourné à Taïwan.

Ma vie est mon vidéo-clip préféré (2004, 50 min)

Lin-Lin est une jeune Chinoise arrivée en France clandestinement à l’âge de 17 ans : "Les premiers mois, à mon arrivée, j’ai travaillé dans un atelier de maroquinerie. Mon travail consistait à placer des fac-similés de cartes d’identité dans les pochettes de portefeuilles prêts à être vendus. Pendant des mois, ces copies de papiers "République française" sont passées entre mes mains plus de mille fois par jour. J’étais pleine d’amertume. Le jour où j’ai changé de poste de travail, j’ai gardé une de ces fausses cartes d’identités. Je l’ai toujours sur moi, comme souvenir et comme espoir pour mon avenir." Ce film a été tourné à Paris et produit par Sunday Morning Productions.

Publié dans PROJECTIONS

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