Performance de Modern Narrator pour le programme minimum de la Galerie Corentin Hamel

A partir de 18h en entrée libre, Modern Narrator est à la Galerie Corentin Hamel, dans le cadre des nouveaux rendez-vous Programme minimum, pour présenter les résultats d'une performance entre art et musique. La Galerie Corentin Hamel, c'est au 153 rue du Chevaleret, Paris 13 (ouverture du mardi au samedi de 14h à 19h. 

Communiqué de presse :

"Dans la lignée des actions programmées l’année dernière par Josephine Martin, Bernard Guegan met en place Programme minimum, un samedi par mois à la Galerie Corentin Hamel. Loin du brouhaha des vernissages qui font habituellement l’attrait des rues Louise Weiss et Chevaleret, Programme minimum prévoit une série d’événements-rencontres grâce auxquels l’artiste et curateur souhaite aborder l’art contemporain selon un angle un peu décalé, ici celui de la musique : « pas celle des expérimentations sonores, mais celle de la mythologie rock and roll ».

D’une performance clandestine d’air guitar à une stansmith homemade, le constat de départ sera donc que le son lui même n’est pas nécessaire pour (ré-)activer les émotions et la créativité qui fourmillent sous le tapis de signes, vocables, clichés, habitus qui gravitent autour de la musique. Entre exploration flottante et réappropriations diverses, ce sont ces phénomènes qui intéressent les travaux des artistes invités par Bernard Guegan. En janvier, Patrice Caillet, collectionneur chez les collectionneurs, ouvrait le bal avec Catalogue de surprise party, boum organisée à l’occasion de la sortie de son livre Discographisme ré-creatif, recueil de pochettes de disques modifiées chinées sur les brocantes.

Ce soir, Programme minimum accueille à l’occasion de leur « split », le groupe de rock fictif Modern Narrator créé il y a deux ans par Margot Montigny. Groupe générique (dont le brevet est tombé dans le domaine public...) dont les membres se nomment dark, sham, shine, flat (et pourquoi pas boum, zing, bang, tchak), Modern Narrator laisse porter son image de média en média, expérimentant son mode de vie et son potentiel d’évocation musicale au hasard des supports (Fausse couverture de Magic, remerciements de la part de MC Solaar...). Il n’y a pour Modern Narrator pas d’autres fictions que celles provoquées au hasard des rencontres, et leurs images confiées à des artistes ou photographes de mode ne sont pas tant à regarder comme des photographies que comme des projections de mythologies personnelles sur la musique, leur caractère mimétique réveillant chaque fois l’histoire d’un groupe de rock différent."