Procès en Correctionnelle pour 4 intermittents après leur intervention sur le plateau de la Star Academy à TF1 en 2003

Publié le par LA PLUPart DU TEMPS

Nous faisons suivre pour information :

A 19h, réunion des Indisponibles (anciennement les TousStarAc) à la Coordination des Intermittents et Précaires d'Ile-de-France, 14 quai de la Charente, Paris 19ème, en entrée libre,  à propos du procès en correctionnelle des 4 intermittents arrêtés lors de leur intervention sur le plateau de la Star Academy en octobre 2003. Pour vos témoignages ou votre adhésion au Comité de Soutien des Indisponibles, envoyez-leur seulement vos coordonnées en précisant nom, prénom, adresse, téléphone, e-mail.

 

Communiqué de TousStarAc : procès en correctionnelle pour 4 intermittents

"4 intermittents du spectacle ont été arbitrairement arrêtés et placés en garde à vue, après l'intervention sur le plateau de la Star Academy le 18 octobre 2003. 15 mois après, nous attendons maintenant le procès en Correctionnelle.

En octobre 2003, la Coordination des Intermittents et Précaires d'Ile-de-France organise une semaine de résistance. Des débats, des interventions se succèdent. Des actions sont menées plus particulièrement auprès de l'audiovisuel : les laboratoires, les loueurs de matériels, les prestataires de service, les tournages de cinéma et de télévision. Pour clore cette semaine très active, les intermittents participent à un défilé très festif, type carnaval, l'après-midi du samedi 18 octobre. En déambulant une information circule de bouche à oreille appelant à un rendez-vous pour le soir même. Sans autre précision sur la nature ou le lieu de l'action.

Arrivé à la Plaine St-Denis, un groupe accède au plateau de l'émission Star Academy et, à l'invitation du présentateur, commence la lecture d'un communiqué destiné aux techniciens et au public. Alors que toute la salle applaudit, d'autres intermittents, bloqués dans le hall d'entrée, sont pris violemment à partie par des agents de sécurité particulièrement agressifs. Des coups sont portés par le personnel de sécurité, et plusieurs intermittents, blessés ou traumatisés, sont conduits aux urgences médico-judiciaires. 3 des blessés exprimant leur volonté de porter plainte contre les auteurs des violences sont arrêtés et placés en garde à vue 48h. Un quatrième, pris au hasard, subira le même sort. Tous sont mis en examen.

Un an et demi après, ils sont renvoyés devant le tribunal correctionnel, accusés, selon les cas, de violences en réunion, menaces de mort, dégradations, violences volontaires et entrave à la liberté du travail et d'expression.

Il est important aujourd'hui de se mobiliser collectivement pour organiser leur défense. Pour cela, un appel à témoin est lancé et un comité de soutien est constitué. Face à la criminalisation des actions syndicales et militantes, qui vise à réprimer tous ceux qui s'opposent à la casse des droits sociaux et au décervelage planifié, il nous faut plus que jamais rester mobilisés."

Publié dans BREVES

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